Et je voudrais d'abord exprimer ma reconnaissance, ma gratitude à Michel Harknay et aux
organisateurs du programme de recherche pour le lancement duquel nous sommes
aujourd'hui venus. De m'avoir fait l'honneur de vous le dire.
L'originalité de ce programme dont nous avons tous pu mesurer l'intérêt en
lisant le document de présentation qui pouvait être envoyé, réside à mon sens,
pour parler comme un l'induiste, dans sa double articulation. La première
articulation est celle du problématisation, de la question du destin,
qui l'a fait sortir du champ de la philosophie, où elle se trouve souvent
embustée, pour la consulter aux pratiques de divination et aux sciences
péditives en général. La deuxième articulation réside dans la dimension
transculturelle du projet, qui va permettre à des spécialistes provenant
d'horizons différents de comparer les états de travaux afin de préciser et
d'empêchir nos connaissances sur le lien ayant existé dans des situations
et des contextes spécifiques entre le questionnement destinat et les arts
éliminatoires. Les difficultés soulevées par une telle approche ont été largement
soulignées par les auteurs du document présentation et plutôt que de les
commenter ou d'en ajouter d'autres, j'ai choisi dans mon intervention de
partir d'un exemple concret. Il se trouve que par hasard, par le plus grand des
hasards, en moyenne soit par un effet de destin, l'auteur sur lequel je travaille
appellement se met parfaitement à cet exercice. Wang Chong, 27 à 97 de notre ère,
un philosophe chinois du premier siècle, et en effet en Chine, le premier
penseur a sépanché sérieusement à la fois sur la question du destin et sur
celle de la délimination. Son seul phage qui nous soit parvenu, le Louvre, contient
une dizaine de chapitres rétant du destin, tout autant pour la divination et la magie,
et encore une autre dizaine pourtant sur la providence et la science des présards.
Wang Chong fait partie d'un courant de pensée sceptique interne de la
traduction des lettres. Formé à l'écoute des cinq classiques, un privier des
anciens membres de Confucius, mais ne détenuant pas d'emprunter aux auteurs
caroïstes en nécessaire, il se livre dans son ouvrage d'une part à une critique
implacable des illusions et des dérives doctrinales de ses pères, et d'autre part
à une mise à vue du caractère illégitime et absurde de la magie et des superstitions.
Voilà pour la première articulation. Pour la deuxième articulation, je m'appuierai
sur les écrits de Cicéron 106-43 avant notre ère, en raison du terrain favorable qu'il
présente pour une comparaison avec ceux du philosophe chinois. Les deux hommes
sont en effet quasi contemporains. L'un meurt l'année ayant suivi l'assassinat de César en 44 avant notre ère,
l'autre naît deux ans après la restauration de la dynastie des Rheims par l'enfreur Rambou en 259 ères.
Cicéron est également l'auteur de trois traités clairement articulés les uns aux autres,
le De Natura Deorum, le De Divinit Nacional et le De Fatto, composés dans cet ordre peu avant saint-mange.
Dans ces trois écrits, Cicéron expose de manière extensive les positions des Stoïciens
et ainsi d'amende des Épicuriens sur la Providence, la Divination et le Destin, en adoptant en général,
en adoptant systématiquement un regard critique éclairé par le scepticisme des philosophes de la Nouvelle Académie.
Les Stoïciens sont sans doute les premiers à avoir donné un sens philosophique à la question du rapport entre la Divination,
définie dans le dédivinationné comme le présentiment et la connaissance de l'avenir,
et le Destin, Fatou, traduisant le grec « el marmené », comme l'or et la série des causes selon laquelle une cause enchaînée à une autre produit elle-même un événement.
C'est en effet de la Divination qu'ils tiraient comme d'une donnée d'expérience une de leurs preuves de la détermination du futur,
et par conséquent aussi de l'existence du Destin.
Autrement dit, l'efficacité de la Divination prouve l'existence du Destin et, en retour, l'existence du Destin légitime, la pratique diminuatoire.
En me concentrant sur cette action, je me propose de commencer par exposer rapidement la théorie du Destin de Wang Chong,
puis de voir comment cette théorie influe ou n'influe pas sur la position de Wang Chong à l'égard de la Divination.
Et enfin, de prendre la mesure du comparable et de l'incomparable dans les conceptions du penseur chinois et les thèses toïssiennes telles qu'elles sont présentées par le philosophe Lacan.
Presenters
Prof. Dr. Marc Kalinowski
Zugänglich über
Offener Zugang
Dauer
00:27:15 Min
Aufnahmedatum
2009-07-23
Hochgeladen am
2018-05-02 16:04:35
Sprache
de-DE
Prof. Marc Kalinowski von der Ecole Pratique des Hautes Etudes Paris gibt eine Rede über Schicksal und Divination bei Wang Chong. Die Veranstaltung wurde am 23. Juli 2009 in der voll besetzten Aula des Erlanger Schlosses unter reger Anteilnahme von Presse, Scientific Community, Studierenden und zahlreichen weiteren geladenen Gästen durchgeführt.